C’est sous un ciel maussade que les athlètes se sont levés ce dimanche matin. En arrivant au stade, ils ont eu la désagréable surprise de constater que le portail était fermé. Du coup, c'est au parc que l'ensemble des stagiaires a effectué son premier entraînement. A midi, tout le monde a chanté de concerto un très joyeux anniversaire à Sylvain qui a fêté ses 41 printemps. (Sur le coup de l’émotion, on a vu perler une larme au coin de l’œil de l’entraîneur, ému de tant d'attention). L’après-midi, après une heure de sieste, nous sommes retournés au stade. Les sprinteurs ont fait une séance technique et les demi-fondeurs ont enchaîné les tours de piste, contrairement aux marcheurs ont eu un peu plus de mal. Les lasagnes du déjeuner n’ont pas eu l’air de passer, les heures d’entraînement du stage ne convenaient pas à leur digestion. Pendant ce temps, l’intrépide Patrick Meyer a joué au guide pour six femmes, une expérience qu’il ne renouvellera plus, aux dires de Sylvain Wagner. Au cours du trajet, il leur a fait traverser chemins de fer, conduites d’eau et ruisseaux... Il a été plus judicieux de prendre le train pour rentrer.